Sa plume trempée dans l'éthanol n'épargne personne et n'engage que lui
de notre correspondant spécial à Nice, Emilio Campari, le 31 Décembre 2008,
Cette semaine : Meilleurs voeux quand même
de notre correspondant spécial à Nice, Emilio Campari, le 31 Décembre 2008,
Cette semaine : Meilleurs voeux quand même
Le Webmestre ayant appris que j'étais seul pour cette soirée de la Saint Sylvestre, m'a invité à partager son réveillon. Cette pieuse intention, cet enterrement de hache de guerre, n'est évidemment qu'une façade, qu'un leurre, et chacun qui y voir clair aura repéré dans cette attitude toute chrétienne la cruauté qui consiste à infliger à autrui qu'on sait dans le malheur le spectacle de sa propre félicité.
Je n'étais pas en état de refuser. Tu feras des photos - le Webmestre poussa la compassion jusqu'à me proposer de tenir un rôle - sous-entendu nous ne pouvons nous passer de toi, mon ami. Sous lequel entendu se trouve un autre sous-entendu, comme chez nous dans les fouilles des ruines romaines : je te donne un prétexte pour garder un semblant de dignité, mon pauvre ami.
C'est donc bardé d'appareils et de téléobjectifs comme un reporter de safari-photo que je débarquais en pleine fête, et je dus pour commencer sacrifier à cette manie qu'ont les barbus de vous faire la bise. Je ne savais pas qu'il avait des origines maffieuses. À moins qu'il n'en copia tout simplement les manières. Je ne tardais pas à remarquer que la dite fête était plombée par la perspective d'une année rude, ce qui était particulièrement hypocrite dans ce milieu de fonctionnaires et apparentés à l'abri de toute menace.
Après on m'oublia et j'eus le champ libre. J'ai concocté en toute liberté un aperçu de l'esprit frelaté de cette soirée, y insérant des clichés personnels glanés çà et là au cours de cette année, d'autant plus que le champagne eût rapidement raison de ma lucidité et que je ne me rappelle plus grand chose de cette soirée.
Je n'étais pas en état de refuser. Tu feras des photos - le Webmestre poussa la compassion jusqu'à me proposer de tenir un rôle - sous-entendu nous ne pouvons nous passer de toi, mon ami. Sous lequel entendu se trouve un autre sous-entendu, comme chez nous dans les fouilles des ruines romaines : je te donne un prétexte pour garder un semblant de dignité, mon pauvre ami.
C'est donc bardé d'appareils et de téléobjectifs comme un reporter de safari-photo que je débarquais en pleine fête, et je dus pour commencer sacrifier à cette manie qu'ont les barbus de vous faire la bise. Je ne savais pas qu'il avait des origines maffieuses. À moins qu'il n'en copia tout simplement les manières. Je ne tardais pas à remarquer que la dite fête était plombée par la perspective d'une année rude, ce qui était particulièrement hypocrite dans ce milieu de fonctionnaires et apparentés à l'abri de toute menace.
Après on m'oublia et j'eus le champ libre. J'ai concocté en toute liberté un aperçu de l'esprit frelaté de cette soirée, y insérant des clichés personnels glanés çà et là au cours de cette année, d'autant plus que le champagne eût rapidement raison de ma lucidité et que je ne me rappelle plus grand chose de cette soirée.
Il parait que l'année 2008 s'achève ?
Et que l'année 2009 promet d'être rude ?
le côté hyperconformiste du Webmestre
Le Webmestre était particulièrement en verve, il insista pour que l'on éteignit au plus vite la bougie afin qu'on puisse la réutiliser pendant la prochaine décennie.
Un corvidé de Seattle avec lequel j'échangeais quelques considérations générales sur la crise financière aux U.S.A. Il ne semblait pas spécialement affecté par la crise des subprimes.
On se demande comment ces deux oiseaux ont pu apparaître dans une même couvée.
Les promesses faites au petit personnel, l'élection d'Obama, autant de déceptions prévisibles mais l'espoir fait survivre.
Comme l'a dit un immense poète trop tôt disparu : L'Amérique, l'Amérique
Je veux l'avoir et je l'aurai
Les certitudes de la jeunesse
Les imprécisions de la jeunesse
Les nostalgies de la vieillesse
heureusement il y a les fresques magnifiques du réalisme socialiste est-allemand qui nous rappellent que la fin du capitalisme est annoncée depuis un moment déjà, et qu'enfin le grand soir est venu ... Dommage le mur a été démoli il y a dix-neuf ans, va falloir le reconstruire ...
À Montréal les garçons de café sont des feignants, ils veulent pas travailler, ils s'en tapent de la crise : ils ont de l'espace à revendre, plein de pétrole sous les pieds, et ils attendent avec impatience le réchauffement climatique, quelques degrés de plus et c'est bon ils planteront des palmiers dans le Saskatchewan et même dans le Nunavut pour peu que la couche d'ozone se troue un peu plus.
Un cliché qui en dit long sur l'état du parc entourant la propriété de la soeur du Webmestre. Lorsqu'il pleut, là-bas dans le Nord, on ne va pas cueillir les girolles, mais cuellr les grolles.
Le terrible gouvernement du Webmestre, mademoiselle Mumu, ne veut pas entendre parler de remaniement ministériel
pour elle 2009 c'est déjà tout vu
quelques contrats et hop tous au Florian sur la place Saint Marc
les hypothèses sont allées bon train : une phalange de Diplodocus, un orteil de Mammouth,
en revanche il a fallu utiliser un grossissement maximal pour déchiffrer le nom du chirurgien auteur de cette amputation
Aucun doute, il s'agit bien du Yakusa de Dresde !
Et que l'année 2009 promet d'être rude ?
le côté hyperconformiste du Webmestre
Le Webmestre était particulièrement en verve, il insista pour que l'on éteignit au plus vite la bougie afin qu'on puisse la réutiliser pendant la prochaine décennie.
Un corvidé de Seattle avec lequel j'échangeais quelques considérations générales sur la crise financière aux U.S.A. Il ne semblait pas spécialement affecté par la crise des subprimes.
On se demande comment ces deux oiseaux ont pu apparaître dans une même couvée.
Les promesses faites au petit personnel, l'élection d'Obama, autant de déceptions prévisibles mais l'espoir fait survivre.
Comme l'a dit un immense poète trop tôt disparu : L'Amérique, l'Amérique
Je veux l'avoir et je l'aurai
Ah la Cloud Gate de Chicago ! la rencontre étonnante de soi-même ...
Les certitudes de la jeunesse
Les imprécisions de la jeunesse
Les nostalgies de la vieillesse
heureusement il y a les fresques magnifiques du réalisme socialiste est-allemand qui nous rappellent que la fin du capitalisme est annoncée depuis un moment déjà, et qu'enfin le grand soir est venu ... Dommage le mur a été démoli il y a dix-neuf ans, va falloir le reconstruire ...
À Montréal les garçons de café sont des feignants, ils veulent pas travailler, ils s'en tapent de la crise : ils ont de l'espace à revendre, plein de pétrole sous les pieds, et ils attendent avec impatience le réchauffement climatique, quelques degrés de plus et c'est bon ils planteront des palmiers dans le Saskatchewan et même dans le Nunavut pour peu que la couche d'ozone se troue un peu plus.
Grossière allusion à la crise irlandaise - pourvu que Mickey Rourke ne tombe pas dessus il en ferait un lâchage de suture.
Un cliché qui en dit long sur l'état du parc entourant la propriété de la soeur du Webmestre. Lorsqu'il pleut, là-bas dans le Nord, on ne va pas cueillir les girolles, mais cuellr les grolles.
Le terrible gouvernement du Webmestre, mademoiselle Mumu, ne veut pas entendre parler de remaniement ministériel
pour elle 2009 c'est déjà tout vu
quelques contrats et hop tous au Florian sur la place Saint Marc
les hypothèses sont allées bon train : une phalange de Diplodocus, un orteil de Mammouth,
en revanche il a fallu utiliser un grossissement maximal pour déchiffrer le nom du chirurgien auteur de cette amputation
Aucun doute, il s'agit bien du Yakusa de Dresde !