La Fenêtre
La fenêtre est rédigée en hommage à l'univers du peintre Edward Hopper ( 1882 - 1967) rencontré pour la première fois dans les années 1980. L'oeuvre d'Hopper n'est pas homogène, une partie de son travail se distingue par une approche stylistique très originale d'une thématique nouvelle lorsqu'il l'aborde : la solitude américaine dans l'univers architectural et technologique propre aux années de l'entre deux guerre. Solitude de l'homme éveillé lorsque la femme dort, ou vice-versa ; des consommateurs d'un café ouvert la nuit ; puissance métaphorique d'un rideau qui cherche à s'envoler par une fenêtre ouverte. Chaleur, moiteur, ventilateurs, fauteuils profonds des lounges et hauts tabourets des bars, long drinks absorbés en silence, conversations éteintes, entractes interminables, le paradigme de l'ennui est décrit dans des atmosphères cosy, confortables, spacieuses, que les personnages occupent sans les habiter vraiment, sans faire corps avec le décor. Hopper, c'est Antonioni avant l'heure et en Nouvelle Angleterre.
La fenêtre s'inspire de trois tableaux de Hopper : the night window ( 1928 ),
excursion into philosophy (1959),
et Nighthawks (1942).
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La fenêtre est rédigée en hommage à l'univers du peintre Edward Hopper ( 1882 - 1967) rencontré pour la première fois dans les années 1980. L'oeuvre d'Hopper n'est pas homogène, une partie de son travail se distingue par une approche stylistique très originale d'une thématique nouvelle lorsqu'il l'aborde : la solitude américaine dans l'univers architectural et technologique propre aux années de l'entre deux guerre. Solitude de l'homme éveillé lorsque la femme dort, ou vice-versa ; des consommateurs d'un café ouvert la nuit ; puissance métaphorique d'un rideau qui cherche à s'envoler par une fenêtre ouverte. Chaleur, moiteur, ventilateurs, fauteuils profonds des lounges et hauts tabourets des bars, long drinks absorbés en silence, conversations éteintes, entractes interminables, le paradigme de l'ennui est décrit dans des atmosphères cosy, confortables, spacieuses, que les personnages occupent sans les habiter vraiment, sans faire corps avec le décor. Hopper, c'est Antonioni avant l'heure et en Nouvelle Angleterre.
La fenêtre s'inspire de trois tableaux de Hopper : the night window ( 1928 ),
excursion into philosophy (1959),
et Nighthawks (1942).
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