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E LA NAVE VA !

Ceux qui prirent pour devise : le franc suisse

Tandem on the Rocks

cette semaine :
E LA NAVE VA !

(Federico FELLINI : Il Maestro del neorealismo)


    Ne croyez pas que mon tandem se rie de l’Archer, ses ailes de rouge-gorge l’empêchent même de s’envoler (Ndlr : adaptation très libre du Caiquetos).

    Ce qui le cabre ? Le cynisme, car s’il y a fort à parier que la Cie s’amuse ait recruté son bouc émissaire parmi les castings nouvelles tendances, il n’en est sûrement pas de même pour le reste de l’équipage, celui qui a sombré probablement avant les autres et sans papier, à moindre coût pour les assurances déjà heureuses du choix du Pavillon ne battant plus.
Ce qui le désespère ? L’absurde (justement tel Michel Onfray il est aussi adepte d’Albert Camus), si près de la rive, la coque éventrée, le reste du casting empêchant tout débarquement bien ordonné, les autres ravis de filmer l’horreur en guise de contentement et de se scier le pont sur lequel ils étaient assis.
    Ce qui le rebute ? Le gigantisme, sans cesse poussé à l’extrême, cette course vers l’infiniment inepte, leur donnant l’illusion que si à 50 ans ils n’ont toujours pas eu leur croisière ils auront forcément rater leur vie, et de les enjoindre à épargner plus pour polluer plus.

    « E La Nave Va » les funérailles, une île et l’orchestre du Titanic, « Amarcord » fendant la lagune déjà éprouvée : Il Maestro avait déjà tout filmé avant la nouvelle vague !

    A la cantine aussi la sirène retentit : Rationalité ? Pragmatisme ? Ils s’offusquent des poulets en batterie et se ruent sur l’éleveur (derrière l’écran faut pas pousser !), tout en dégustant les menus nauséabonds de Pietro (autre capitaine à jupons): carton polyphosphaté haché menu menu, feuilles de salades flétries par les nitrates avant le transport, le tout aromatisé à la fraise et au coq’à light.

    A la dernière trêve des confiseurs, aucun ne voulait croire en la force de nos intellectuels ? Aussi attirés par « le Meilleur des Mondes » ont-ils préféré revoir « l’île de la tentation » en rediffusion planétaire plutôt que le match Marie-France Garaud -Geneviève Aram Vs Jacques Attali organisé par un autre Federico.
    Ah ! Ces Femmes de talent, elles font peur quand elles s’opposent à l’Empereur de la pensée unique, le futur maître de l’univers étalonné, notre Big Brother, simplement en lui orchestrant un cours d’Economie, de Droit et de bon sens dans les règles de la bienséance.
    Certes, le triumviral ne comprend pas le sujet, de toutes les façons ces Egéries ne correspondent pas à leur standard : The Poors ! Comme diraient mes amis anglophones
« There is a long way between deck and dock ! ». En un mot ce trium aurait aussi coulé à-pic,  tel le Dodo se jetant de la « Passerella d’Addio » dans les affres des hélices.

    Soudain mon double sursaute et revient sur Jacadi …un seul Univers ? « Mais alors mon Mondial, mes Matches de Handball, mon Rallyman & Motomen Ze End ? Ah ! Non c’est trop inzust ! Zoome Arrière et Efface Vite ! »



    Un autre match se jouait grâce à notre fameux FOG: Michel Onfray toujours calme et courtois Vs Alain Finkelkraut agacé par : « Est-ce le rôle d’un philosophe de précipiter un pays dans la guerre ? N’y a-t-il pas d’autres solutions avant de bombarder tout un peuple?

    Mais face à l’analyste de l’IFRAP (succédané du S&P) critiquant le nombre d’heures effectués par les enseignants, les lunettes de notre Alain s’embuèrent : Quelle effrontée osait critiquer le critique de l’Indignation et néanmoins professeur Agrégé de Philo? L’agitation atteignit son paroxysme !

    FOG appela à grand renfort Jean-Didier Vincent pour lui expliquer l’affect, les émotions froides et chaudes, l’excès de cortisols… la colère libérant les surrénales, les antidépresseurs bloquant les neurotransmetteurs donc contre productifs, il repartit à la seule condition de se voir remettre une prescription d’ocytocine.

    Nous pédalâmes, fredonnant à tue-tête, tour à tour : the Love theme, l’Addio del Matto, la Passerella d’Addio e l’Amore per Tutti, façon Meddley en plein Midway della notte.

    Entre tristesse et gaieté le néoréalisme nous allait comme un cycliste ! Le lendemain mon radio-réveil souvent renfrogné murmura gaiement à mon double: « Quand on partait de bon matin… On était fou…. On a vécu souvent l’Enfer pour ne pas mettre pied à terre devant B.Polaire ??? à cyclo…timi…que…. ».

   

Tandem on the Rocks


Date de création : 24/01/2012 : 23:28
Dernière modification : 29/01/2012 : 16:02
Catégorie : Tandem on the Rocks
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