Bourrelet sus-rotuliensillon inférieur de la région du flanc 1886note sur le pli fessier 1889Du rôle de la graisse dans la conformation extérieure du corps humain 1890Anatomie artistique desription des formes extérieures du corps humain au repos et dans les principaux mouvements 1890 obtient le prix Monthyon 1891 et le prix Bordin en 1894
Canons de proportions du corps humain 1890 et 1893
Richer, membre de
l'Académie de médecine (1898)
Lorsque Paul Richer est nommé membre de l'Académie de Médecine en 1898, son épreuve de titres est impressionante. On y trouve entre autres contributions :
Feuilles d'autopsie pour l'étude des localisations cérébrales, par P. Richer,...
Etudes cliniques sur la grande hystérie ou hystéro-épilepsie
Magnétisme animal et hypnotisme
Paralysies et contractures hystériques, par le Dr Paul Richer :
Hémianesthésie hystérique et hyperesthésie ovarienne dans l'hystérie
De la contracture hystérique
De l’hystéro-épilepsie
Hystéro-traumatisme
Scotome hystérique
Œdème bleu des hystériques
Paul Richer, membre de l'Académie des Beaux-Arts (1905).
Paul Richer est nommé titulaire de la chaire d'anatomie artistique de l'École des beaux-arts en 1903. Il remplace Mathias Duval, figurant discret du tableau de Brouillet .
Mathias Duval (1844-1907)
Médecin et professeur d’anatomie à l’Ecole des beaux-arts
Professeur agrégé à la faculté de médecine et directeur adjoint de l'Ecole des Hautes études.
L'anatomie artistique, 1881
Embryologie, 1885
Précis d'histologie, 1900
Recherches sur l'origine réelle des nerfs crâniens, 1877
De la formation du blastoderme dans l'oeuf d'oiseau, 1884
Dictionnaire usuel des sciences médicales, 1885
L'anatomie des maîtres : Trente planches reproduisant les originaux de Léonard de Vinci, Michel-Ange, Raphaël, Géricault, etc., accompagnées de notices explicatives et précédées d'une histoire de l'anatomie plastique, 1890
Études sur l'embryologie des chéiroptères., 1899
Cours de physiologie d'après l'enseignement du professeur Küss, 1883
Structure et usages de la rétine, 1873, thèse
Histoire de l'anatomie plastique : les maitres, les livres et les écorches, 1898
"for the artists of antiquity the knowledge of the plastic forms [of the body] was like a maternal language which they spoke apparently without learning it, because they studied it at every instant; today that knowledge is no longer like a dead language, of which one painfully learns through grammar and the reading of its good authors; [because] in this case, the grammar is [modern] anatomy; the good authors are the masters of Greek sculpture (Duval and Bical 1890, 8).
En 1905, il est reçu à l'Académie des Beaux-Arts. L'hommage que lui rends Raphaël Blanchard, membre de l'Académie de Médecine, tout convenu et ampoulé qu'il soit, montre cependant comment était perçu Richer par ses collègues médecins : avant tout comme un artiste. Et pour eux il ne faisait aucun doute que Richer puisait son inspiration dans le tableau de la misère humaine qu'offrait la Salpétrière, incomparable champ d'observation. "Là où d'autres, comme un Callot, un Brouwer, ou un Goya, n'eussent vu que grimaces et contorsions, vous aves découvert une humanité pitoyable, qui ne pouvait laisser indifférent un artiste pénétré de cette grande compassion qu'engendre l'étude de la médecine". Suivent les commentaires sur l'étrangeté des attitudes, l'imprévu des expressions, la déchéance physique et morale, les raisons anatomiques de ces décrépitudes. "Vous avez écrit, dessiné, gravé, sculpté l'histoire de ces déshérités qui sont, malgré tout des hommes ...". Or, nous verrons dans un instant, après un bref détour par la Société française d'histoire de la médecine, fondée par le même Raphaël Blanchard, que les préoccupations de Paul Richer sculpteur sont bien loin des poncifs égrenés dans cet hommage.
La Société française
d'histoire de la médecine (1907-1908)
La Société Française d'Histoire de la Médecine a été fondée en 1902 par le Professeur Raphaël Blanchard (1857-1919) de l'Académie de Médecine. Son Assemblée constitutive se tint le 29 janvier 1902 dans le petit amphithéâtre de la Faculté de Médecine de Paris, réunissant plus de quatre-vingt-dix personnes répondant à l'appel du président et du rédacteur en chef de la France Médicale, Albert Prieur. C'était une première mondiale, créée dans la foulée du Congrès International d’Histoire des Sciences, tenu à Paris en 1900, où la section de médecine avait connu un grand succès.
Raphael Blanchard lui-même mena deux carrières de front : la zoologie et la médecine. De 1879 à 1900, il sera secrétaire général de la Société zoologique. Il soutient en 1880 sa thèse de médecine consacrée à l’anesthésie au protoxyde d’azote dirigée par Paul Bert, est nommé en 1883 à l’agrégation d’Histoire naturelle de la Faculté de Médecine. Il publie un Traité de zoologie médicale en 1885, puis s'intéresse à la parasitologie. Il est admis à l'Académie de Médecine en 1894, âgé à peine de trente-sept ans, et se voit offrir trois ans plus tard la première Chaire de Parasitologie. En 1902 il crée l’Institut de Médecine Coloniale. Raphaël Blanchard s’intéressait par ailleurs à l'art de l'antiquité, et fit paraître un ouvrage de 482 pages sur les inscriptions latines ayant trait à la médecine, recueillies au cours de ses nombreux voyages en Italie.
Le succès de la Société fut tel qu'en moins de deux ans, le nombre des adhérents avait doublé. On comptait parmi ces derniers les éditeurs Baillière et Maloine. Les réunions mensuelles furent bientôt organisées dans les bâtiments de la Faculté, 12 rue de l’Ecole de Médecine. La Société participa au premier rang à la célébration du centenaire de la mort de Bichat, le 22 juillet 1902.
Raphaël Blanchard a publié dans le Bulletin de la Société un mémoire sur l’iconographie des maladies vénériennes au XVe et au XVIe siècles.
Bobine d’induction et pile de Grenet : l’usage de l’électricité n’est pas nouveau : déjà l’abbé Nollet dans les années 1750 electrisait les dames de la cour de Louis XV, et Mesmer, et …
Paul Richer, sculpteur
Paul Richer s'exerce à la Sculpture, s'y épanouit, et présente au Salon de 1887 - là même où est exposé la leçon de clinique d'André Brouillet - Un Gymnaste, une petite statuette. Léon Lebas, directeur de la Salpétrière, lui aménage à la demande de Charcot un petit atelier dans les dépendances du service. Richer entreprend la confection de statuettes pathologiques, que nous utilisons encore pour illustrer nos communications sur la maladie de Parkinson : il en existe trois : une malade atteinte d'une paralysie glosso-labio-laryngée, serviette autour du cou et mouchoir à la main témoignant de la sialorrhée ; un myopathique, bouche bée ; enfin la plus connue,