Neuroland-Art

Notice avant usage

La Nice wave est l'expression qui désigne à la fois le courant musical niçois des années 1980 et un certain style à la fois graphique ( Lionel Couraud ), photographique et vestimentaire ( Daijna) mais j'étais toujours sapé comme l'as de pique et compte sur la compétence d'autrui pour traiter cet aspect de la question. Ce site est avant tout consacré à une partie de cette scène musicale de la French Riviera, d'une densité exceptionnelle, telle qu'elle se développa d'une manière étonnante dans le milieu médical ; et voudrait faire revivre l'atmosphère particulière de cette période, marquant la fin de l'insouciance contemporaine des années Rock and Roll, en France de la Nouvelle Vague, et le début des années de crise, dont la musique New Wave sera l'écho pessimiste et le Punk la dimension tragique.

Sans quelques individualités, rien ne serait advenu : en partant d'aujourd'hui, en remontant le cours du temps, nos fils d'Ariane ( au sens d'Ariane's sons ), dont la volonté a permis l'organisation des manifestations qui concrétisent ce mouvement, se nomment P.F, C.B, V.C., G.B, H.R. Nous les désignerons soit par leurs initiales, soit par leurs surnoms. Rocky, La Boogue, Vincent, Gilles, Gemmal et bien d'autres, dans leur sillage, qui chacun drainent à leur tour un courant, un sous-groupe dont la coalescence a donné le flux dans son entier. Ainsi de Ziggie, de SuperDingo, et de ces évènements latéraux mais fédérateurs que furent les revues d'internat. Les noms des groupes, dont certains m'échappent, constituent un florilège d'expressions bigarrées : 13th floor underground, Decontrol, les Skunks du Paillon, Moving Faster, Victor et les misérables, Johnny and the Jets, Sortie de Bureau, los Locos perdidos, les Chaix Pistols, les Flying Pandas ... Et autour, croisés de festival en concerts, Dentist, Apolosa, les Misfits, Moko, les Bandits, Mistral, Ménage à 3, les Playboys ... une fille qui chantait un peu comme Chryssie Hynde, à laquelle je suis allé porter une gerbe de roses parce que nous avions occupé la scène trop longtemps et qu'elle n'avait pas pu passer au Théatre de Verdure ... elle s'appelait Christine Lidon, c'était la chanteuse des Bandits. Son morceau de bravoure : Barbe-Bleue. Tout un programme.

Nous jouions sur la promenade des Anglais pour la fête de la musique, et dans diverses boîtes de la région : le Croque Note, en haut de la rue Rossetti ; le Chip, dans le vieux ; The Hole in the Wall, rue de l'Abbaye ; l'Aventure, je ne sais plus très bien où ; le Monseigneur, promenade des Anglais ; le pub Saint Laurent, sur le port ... et dans d'innombrables lieux plus ou moins privés, restaurants, fêtes associatives, internats des hôpitaux périphériques ...

Parfois à l'occasion d'un début de notoriété nous accédions aux radios locales. Il me reste quelques enregistrements mémorables, quelques prises directes lors de festivals, que j'espère réussir à mettre en ligne.

La rédaction de cet album-souvenir en plusieurs chapitres suppose la mise en réseau de nombreux hippocampes, lesquels étant branchés sur les fornix devraient ramener rapidement un grand nombre de ces souvenirs que l'on peut raconter sans citer de nom, mais avec suffisamment d'indices pour que chaque initié s'y retrouve.

Il serait intéressant que chacun se rappelle les concerts auxquels il a assisté, au théatre de verdure ou ailleurs - ainsi j'ai quelques souvenirs des Cure, des B 52, des Straycats, des Talking Head, des Pretenders, d'une bande d'écossais à l'esprit simple, de Bowie, de King Crimson, de Brian Ferry, mais aussi de Larry Corryel, de John mac Laughlin, de Pat Metheny, et tout récemment, des Stones que j'avais vus en 1967 à l'Olympia ...

En tant que Webmaster, je veillerai personnellement à ce qu'aucune censure ne vienne altérer l'authenticité des témoignages.

BK, bien content de vous avoir connus, et de vous avoir Trouvés plus tard